6 Mai 2014
Coucou !
D'abord, je sors d'un RDV chez la psy. Elle m'a chaudement félicitée et m'a dit que j'avais vraiment fait des progrès, que mon parcours était un "très très bon parcours" et qu'elle me trouvait totalement métamorphosée, dans ma tête. Que j'avais plus rien avoir avec la personne qu'elle avait reçue en consultation la toute première fois, et que c'était vraiment vraiment positif pour la chirurgie. :)
Par contre une grosse ombre au tableau. Il y a deux semaines, j'ai passé beaucoup beaucoup de temps à écrire une loooongue lettre (~150 pages) à ma famille pour leur expliquer tout ce que je vous ai raconté ici. Je l'ai donnée à ma mère et à ma sœur juste avant d'aller passer une semaine chez elles dans le Sud, et ça s'est plutôt bien passé, elles ont compris la situation et on a pu en parler, enfin, j'ai pu me libérer et ça m'a fait du bien (donc somme toute une bonne nouvelle).
Et ce soir en rentrant, j'apprends qu'en fait ma mère a raconté la moitié de ma lettre à la moitié de la famille, dont les personnes à qui je voulais l'envoyer (mais j'attendais le "bon moment" parce que je voulais traiter les choses une après l'autre), mais également aux gens à qui je voulais pas du tout en parler, comme ma grand mère qui a la réputation de tout raconter au moindre membre de la famille en déformant tout à sa convenance...
J'vais avoir toute la famille sur le dos parce que je fais "les mauvais choix" blablablabla même ceux à qui j'ai rien demandé, et personne va me foutre la paix...
Elle a fait ça dans mon dos sans avoir le cran de m'en parler, elle l'a raconté à ma tante (à qui je voulais l'envoyer ces prochains jours, après avoir relu et peaufiné un peu) sans me le dire, histoire que je passe bien pour une conne auprès de ma tante à lui parler normalement sans la lui envoyer, et de l'inquiéter gratuitement...
Son excuse ? "Je parle sans réfléchir comme ma mère désolée".
J'me sens encore une fois trahie et déçue qu'elle ait pas été capable de comprendre (à travers la lettre) à quel point ça m'a déjà fait souffrir dans le passé, et que ça "recommence" si tôt après la lecture de la lettre...